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Et dans note île, quand allons-nous vers le 100% digital ?

En France, une nouvelle étape a été franchie avec l’arrêté du 22 mars 2017 fixant les modalités de numérisation des factures papier. Grâce à ce nouveau cadre, la dématérialisation des factures et des pièces justificatives devrait s’accélérer. Avec ce nouvel arrêté, il s’agit bien désormais d’autoriser les entreprises à détruire les originaux papiers avec un cadre légal. Nous passons là à un stade supérieur de la dématérialisation et une incitation forte au passage au 100% de factures électroniques. Très bien, mais quand est-il pour nous en Nouvelle-Calédonie ?

En effet, cet arrêté est non applicable à la lettre en Nouvelle-Calédonie. D’ailleurs, une recherche sur le sujet dans la base juridique du territoire (http://www.juridoc.gouv.nc/) ne nous retourne aucun résultat :

Jonc numérisation des factures papier

Jonc numérisation des factures papier

La Calédonie en passe de rattraper son retard et devenir leader dans le domaine de la digitalisation comme dans les années 90 ?

En Nouvelle-Calédonie, la facturation électronique est vivement recommandée et est encouragée pour les secteurs privé et public, sans être une contrainte à ce jour.

Nous pouvons citer l’incitation discrète à la facture électronique pour le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dans sa relation avec ses fournisseurs depuis le 1er juillet 2017 : voir les nouvelles modalités de facturation sur le site de la DBAF.

Pourquoi ma référence aux années 90 ? En 1991, la première banque équipée en solution de GED pour gérer ses dossiers clients pour un grand groupe bancaire français implanté dans de nombreux pays fut celle de Nouvelle-Calédonie, avec la solution Docubase ! Aujourd’hui, cette solution est toujours en place, et la Nouvelle-Calédonie peut se vanter d’avoir déjà plus de 25 ans d’expérience dans la digitalisation des processus métier !

Les autres tendances qui montrent que la Nouvelle-Calédonie se dirige aussi vers la digitalisation des échanges

Citons quelques exemples de projets calédoniens de digitalisation des échanges :

Finalement, tous les ingrédients sont là pour une accélération de la digitalisation des échanges en Nouvelle-Calédonie, et par là, une protection de l’île en respectant l’environnement en diminuant la consommation de papier, mais surtout, en diminuant les transports de documents physiques.

Il nous manque juste des textes juridiques applicables en Nouvelle-Calédonie pour éclaircir le cadre juridique de ces nouveaux modes d’échanges … la prise de conscience semble être au rendez-vous. Affaire à suivre…

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La problématique de la numérisation des documents pour la GED

Dans de nombreux projets, les utilisateurs se posent la question sur l’opportunité d’investir dans un scanner professionnel au lieu d’utiliser leur copieur multifonction.

En effet, dans de nombreux projets de GED, la numérisation de documents est l’un des points d’entrée pour alimenter les dossiers, même si cela est de moins en moins vrai avec la dématérialisation des processus métier. Son choix est donc important pour que la numérisation soit de qualité, rapide, efficace, facile à gérer pour les collaborateurs et surtout adaptée aux besoins réels de l’organisation.

Comment choisir entre le scanner professionnel ou le copieur multifonction ?

Alors, comment choisir entre le copieur multifonction (MFP – abréviation anglaise de Multiple Function Printer or Product) et le scanner professionnel (dis également scanner standalone ou scanner départemental) ?

La réponse est simple, il faut partir de votre besoin et votre usage futur !

Les questions à se poser pour choisir entre un copieur multifonction et un scanner professionnel

Voici quelques questions à se poser avant de commencer :

Quel type de document je vais numériser ?

Document papier classique (A3, A4, A5 – formats internationaux), format américain, format asiatique, carte d’identité ou passeport, permis, papier épais, plan, etc.

Quelle est ma volumétrie de documents ?

Essayer d’évaluer le volume de documents qui sera soumis chaque jour au scanner. Car, le choix va des modèles dédiés à la numérisation de 100 à 500 pages par jour, et les modèles de production aux capacités de traitement supérieur à 100 000 pages par jour. Prendre en compte les périodes de pointes : facturation mensuelle, formulaire client, rentrée scolaire… Concernant ces capacités de traitement de nombre de pages par jour, sachez qu’il y en a pour tous les goûts et tous les budgets !

Quelles exigences au niveau qualité ?

La capacité de voir du détail sur le document après numérisation n’est pas la même d’un scanner à l’autre. Cela va dépendre de la résolution optique exprimée en dpi : dot per inch. En général, la résolution 200 à 300 dpi suffit pour la lecture à l’écran des documents. Pour affiner la qualité de l’impression des documents après numérisation, on peut aller jusqu’à du 600 dpi.

Combien de documents à la fois ?

Pour des volumes importants à faire passer en une seule fois (par exemple, arrivée massive de factures une fois par mois), la capacité du chargeur automatique de documents va être importante. L’idée est de permettre à l’opérateur de placer en une seule fois toutes les pages dans le chargeur et de réaliser d’autres tâches en attendant la fin du processus de numérisation. La capacité du chargeur peut-être très variable d’un scanner à l’autre (cela va en général de 10 feuilles à des capacités jusqu’à 750 feuilles en une seule fois pour la chargeur !).

Quelles fonctionnalités attendez-vous ?

Voici quelques fonctionnalités que l’on peut exiger d’un scanner :

  • La possibilité de traiter des documents de tailles différentes du format A8 (52 x 74 mm) au A3 (297 x 420 mm), voire A1 (594 x 841 mm) en un seul passage, c’est à dire, sans intervenir au cas par cas sur les réglages de l’outil de numérisation ;
  • la compatibilité du scanner avec des documents d’épaisseur et de grammage différents (de 20 à plus de 400 g/m² pour certains modèles) ;
  • la détection des documents agrafés (la numérisation est interrompue en cas de détection) ;
  • la détection du passage simultané de deux feuilles (pour éviter les bourrages et les erreurs lors de la numérisation de gros volumes) ;
  • l’alimentation de documents mixtes (ce qui permet de placer ensemble des documents de tailles et d’épaisseurs différentes) ;
  • des fonctions de post-numérisation permettant d’imprimer des informations sur les documents originaux (une fois ceux-ci numérisés) à des fins de gestion ou de conformité ;

Quelle vitesse de numérisation ?

La vitesse de numérisation peut être importante pour les gros volumes. Elle est exprimée en ppm (pages par minute). Cette vitesse va varier en fonction de la résolution choisie et du mode de numérisation (couleur, niveau de gris, noir & blanc).

Quelle durée de vie pour votre matériel de numérisation ?

Un scanner, ça s’use ! En particulier, les mécanismes d’entraînement du papier. Il faut donc vérifier les capacités du fournisseur à fournir les équipements d’entretiens et à garantir la durée de vie du matériel avec des équipements équivalents de rechanges. J’ai personnellement connu un client qui est resté pendant un an à attendre un scanner de rechange suite à la panne de son scanner départemental ! Vive les tropiques, les délais d’approvisionnement, le zéro stock et la négligence commerciale !

Les principaux critères à retenir dans le choix de son équipement de numérisation

Quelques critères qui me semblent rédhibitoires à ce jour et qui permettent donc d’éliminer les solutions matériel et logiciel qui n’y répondent pas :

  • La numérisation recto verso automatique et en une seule passe est indispensable !
  • La détection et la suppression des pages vierges (indispensable pour numériser des documents recto-verso avec des documents mono-page dans un seul traitement) ;
  • La numérisation automatique dans le sens de la lecture.

Verdict du match copieur multifonction (MFP) et scanner professionnel

Pour résumer, voici les critères en faveur des copieurs multifonctions (MFP) et ceux en faveur des scanners.

Les critères en faveur du copieur multifonction

Critères et types d’usages qui doivent vous orienter vers le choix de la numérisation à partir du copieur multifonction :

  • Coût, budget restreint (mutualisation des équipements) ;
  • Numérisation ponctuelle ;
  • Moins de 200 pages à numériser par jour ;
  • The last but not the least : vous aimez discuter avec vos collègues à côté de votre multifonction 😉😅

Les critères en faveur du scanner professionnel

Critères et types d’usages qui doivent vous orienter vers le choix de la numérisation à partir d’un scanner professionnel :

  • Documents multipage à numériser régulièrement ;
  • Documents recto verso ;
  • Qualité des documents numérisés : respect du sens de la lecture, cadrage de bonne qualité, suppression des bruits parasites sur l’image…
  • Eviter à l’opérateur chargé de la numérisation de quitter son bureau, et lui permettre d’être plus efficace dans la préparation de ses documents et leur gestion ;
  • Améliorer les fonctions de capture d’information sur le document utile pour son classement ;
  • Réduire le coût lié au stockage des documents numérisés, en effet, le rapport qualité / poids des images obtenues avec un scanner professionnel est bien souvent au-dessus de celui d’un MFP ;
  • Contrôle de la légalité du document numérisé. En effet, une image numérisée doit être prévisualisée pour la précision et l’exhaustivité afin d’être légalement acceptable (voir article Valeur probante des copies numériques – établir une copie fiable, comment procéder pour détruire l’original papier ?). Ceci est accompli rapidement et facilement avec des documents de bureau scanners, mais plus difficiles avec un MFP.
  • Facilité d’utilisation, configuration et intégration avec le système d’information. Les scanners de bureau peuvent être facilement configurés pour les besoins d’analyse spécifiques et sont faciles à utiliser avec des paramètres spécifiques à vos projets de numérisation et de GED. Au contraire, les paramètres sur les MFP sont souvent modifiés en fonction de l’utilisateur, ce qui entraîne des paramètres incorrects pour la prochaine personne qui utilise le MFP pour numériser un document.

Une autre alternative pour la numérisation de masse de documents : l’externalisation

Enfin, il faut penser à l’externalisation. Faut-il vraiment investir dans un scanner, un logiciel de RAD-LAD* et avoir du personnel formé à la numérisation et l’indexation ?

*RAD : Reconnaissance Automatique des Documents

*LAD : Lecture Automatique des Documents

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La question ultime de tous les clients des projets GED de MSI.nc est, puis-je détruire mes originaux papiers ? Est la réponse est, oui … mais pas dans n’importe quelle condition !

MSI.nc a toujours préconisé à ses clients de choisir une GED et un processus de numérisation et d’exploitation compatible avec la norme Afnor NZ 42-013 et ISO 14641-1. Pourquoi ? Parce qu’un juge, lors d’un litige sur un document, doit faire un arbitrage. Pour faire un arbitrage, il fait appel à un expert. Et cet expert, pour prendre sa décision, va se baser sur les règles de l’art du domaine. Pour cela, il va faire référence à des normes spécifiques comme celles de l’Afnor ou de l’ISO.

Et en matière d’archivage électronique, l’une des normes en vigueur est la norme Afnor NZ 42-013.

C’est bien la théorie, mais que nous dit la pratique (c’est-à-dire la jurisprudence) ? La même chose, en voici la preuve avec la décision de la Cour d’appel de Lyon, du 3 Septembre 2015 (ici, pour le domaine bancaire), qui confirme la possibilité de détruire les originaux papiers : http://docplayer.fr/7609527-Cour-d-appel-lyon-6e-chambre-3-septembre-2015-n-13-09407-cour-d-appel-lyon-6e-chambre-3-septembre-2015-repertoire-general-13-09407.html

Donc, vous pouvez faire chauffer votre broyeuse à papier et éviter l’archivage externalisé si votre projet GED-SAE correspond aux exigences de fidélité et de durabilité citées dans la loi (voir une liste des solutions ici). Pour rappel, cette loi (voir le Code civil) nous indique que l’on peut se passer d’un écrit original (souvent synonyme de papier) :

lorsqu’une partie ou le dépositaire n’a pas conservé le titre original et présente une copie qui en est la reproduction non seulement fidèle, mais aussi durable.

En conclusion, plus que jamais, un projet de GED bien mené, en impliquant toutes les parties prenantes concernées, va vous permettre de réaliser de belles économies en manipulation, en transfert et en archivage papier ! Mais pour cela, il faudra bien organiser le processus de numérisation et choisir les bons outils respectant cette norme Afnor.

 
Logo PMB

PMB : Un SIGB entièrement libre en constante évolution !

Vous trouverez ci-dessous les liens vers quelques sites qui m’ont permis d’installer, de paramétrer et de personnaliser la solution de gestion de bibliothèque PMB.

http://www.sigb.net/

En premier lieu, PMB services, il faut commencer par là, au moins pour télécharger la solution PMB.

http://doc.sigb.net/pmb/co/guide_complet_web.html

La documentation en ligne de PMB services

http://amcubat.be/docpmb/

 Un site avec de la documentation, des fiches pratiques, des formations sur PMB.

http://www.citedoc.net/

Un site de l’enseignement catholique de Bretagne sur PMB, avec un ensemble de fiches bien organisées en suivant le lien suivant : http://www.citedoc.net/index_bis.php?page=pmb_fiches

http://recordma.wordpress.com/category/technologies-numeriques/pmb/

Un blog sur avec quelques articles sur PMB

http://docticeandco.fr/spip.php?rubrique7

Un autre blog…

Cette liste n’est pas exhaustive…