Veille réalisée par MSI.nc autour des sujets de la dématérialisation, de la conduite de projets et du numérique responsable

Sur le chemin d’un numérique responsable et soutenable, la dématérialisation des documents est-elle forcément écologique ? C’est la question que je me suis posée avec les participants à une formation autour des projets de dématérialisation.

Voici quelques éléments pour bien comprendre quand un projet de dématérialisation est écologique.

Quels sont les éléments impactant dans une dématérialisation des documents

Eléments impactant liés aux activités métiers :

  • Accès à l’information : nombre de recherches (voir : L’impact environnemental des moteurs de recherches)
  • Envoi d’email avec pièces jointes (entre 17 et 30 grammes équivalent CO² pour un mail avec 1Mo en fichier attaché)
  • Travail documentaire séquentiel
  • Envoi d’email en copie « à la terre entière » 
  • Trop de versions de documents
  • Resaisies dans l’application métier de données existantes
  • Imprimer systématiquement des emails et autres documents
  • Faire imprimer les documents par un tiers “on déplace le problème chez le client”
  • Trop de validation et trop de signatures
  • Travailler avec trop de support

Eléments impactant liés à la conception des projets de Gestion Electronique des Documents (GED) :

  • Sous-utiliser un support de stockage
  • Architecture de serveurs physiques non virtualisés
  • Gestion de la dématérialisation en silo : 1 application métier avec 1 GED
    • 1 GED courrier
    • 1 GED RH
    • 1 GED fournisseur
    • 1 GED client
    • etc.
  • Accès On-line systématique pour consulter les documents (voir : Les « neutralités carbone » des entreprises du numérique)
  • Garder et sauvegarder tous les documents sans limites de temps
  • Multiplier les équipements participants à la dématérialisation :
  • Pas de dé-commissionnement des applications et serveurs obsolètes
  • Solution de dématérialisation imposant une version d’OS récente pour les utilisateurs ou client
    • Exemple 1 : imposer Windows 11 pourrait :
      • Entraîner l’obsolescence de 240 millions de PC  dans le monde
      • Entraîner 14 milliards de tonnes de terre excavée pour fabriquer les nouveaux PC
    • Exemple 2 : imposer l’usage de la 5G pourrait :
      • Entraîner 1,4 Milliards Kg Eq. CO² pour les smartphones en France et 21,9 Milliards de litres d’eau (source : greenit.fr)
  • Faire appel à un prestataire ou une équipe de consultants distants
    • Exemple : un projet ayant lieu dans les DOM-TOM faisant appel à un prestataire se trouvant dans l’hexagone et faisant plusieurs allers / retour par avion pour le projet de dématérialisation
  • Solution faisant appel à de l’IA fortement énergivore et consommatrice d’eau dans sa phase d’apprentissage (pour aller plus loin )

Quels sont les gains écologiques de la dématérialisation ?

Eléments permettant de réduire l’impact écologique liés aux activités métiers :

  • Simplifier les validations et signatures
  • Indexation et moteur de recherche optimisé
  • Réduction des déplacements et de l’usage des véhicules de transport
    • Réduction des déplacements de documents
    • Réduction des déplacements des collaborateurs pouvant travailler à distance sur les documents
    • Réduction des déplacements des clients avec les services en ligne
  • Réduire les durées de conservation des documents, élimination du stockage inutile
  • Réduire la taille des bâtiments réservés à l’archivage physique
  • Réduire l’usage de l’impression et du papier
    • Réduction de la consommation de papier
    • Réduction de la consommation d’encre
    • Réduction du nombre d’équipements d’impression

Eléments permettant de réduire l’impact écologique lié à la conception des projets de Gestion Electronique des Documents (GED) :

  • Adapter le SI aux durées de conservation
  • Optimisation des ressources
  • Solutions transverses
  • Architecture VM
  • Emails ou solution collaborative sans attachement de documents
  • Purge de données
  • Mutualisation des solutions et offres de services uniques pour plusieurs organismes (portail unique par thématique)
  • Monitoring

Les axes d’amélioration notables pour une dématérialisation réellement écologique

En partant des informations ci-dessus et en se basant sur les dernières études d’impacts du numérique (source : numerique-au-bureau-jusqua-60-de-notre-budget-annuel-soutenable), on peut identifier des pistes d’actions prioritaires pour les projets de dématérialisation des documents :

  • La fabrication des équipements des utilisateurs contribue majoritairement à l’épuisement des ressources abiotiques. Il faut donc continuer à réduire le taux d’équipement et allonger leur durée de vie. Un projet de dématérialisation doit veiller à ne pas entraîner l’ajout d’équipements de type écrans, ordinateurs, scanners… ;
  • La consommation d’électricité de l’infrastructure (centres informatiques, cloud et réseaux) représente 81 % de la dépense énergétique globale (en énergie primaire). Elle induit des impacts tels que les radiations ionisantes, l’épuisement des ressources fossiles et l’émission de particules fines (surtout en dehors de la France). Il faut donc réduire la consommation électrique de l’infrastructure (et donc écoconcevoir les services numériques pour utiliser moins de serveurs et de réseaux) ;
  • La téléphonie et les impressions sont des domaines à faibles impacts environnementaux (comparé aux autres domaines). La dématérialisation doit tout de même permettre d’agir fortement sur cet axe, en diminuant la quantité du papier consommé chez toutes les parties prenantes du projet.

La compilation des plans d’action individuels des organisations qui ont participé à la 9ème édition du Benchmark Green IT fait ressortir 4 actions prioritaires, vos projets de dématérialisation doivent les appliquer :

  1. Réduire le taux d’équipement par utilisateur et notamment éviter le 2ème écran, surtout s’il est de technologie LED/OLED ;
  2. Allonger la durée de vie de tous les équipements (sans oublier l’infrastructure) en systématisant le réemploi plutôt que le recyclage des équipements fonctionnels ;
  3. Réduire les kilomètres des collaborateurs DSI et prestataires en favorisant le télétravail et mettant en place un Plan de Mobilité (PDM), et en évitant de faire appel à des consultants qui se déplacent en avion pour participer à vos projets ;
  4. Ecoconcevoir les services numériques pour réduire les impacts associés à l’utilisation en réduisant le nombre de serveurs et la quantité de “réseaux” nécessaires. (un guide et des informations ici)

Conclusion

La dématérialisation apporte des gains d’argents, de temps, et d’espace, mais pas nécessairement des gains écologiques. Cependant, il est possible de faire en sorte d’apporter des gains sur cet axe écologique, si le projet mis en œuvre fait une étude d’impacts et travaille sur les axes d’améliorations clairement identifiés à ce jour pour le domaine du numérique.

 

Comprendre de manière ludique et participative l’empreinte du numérique sur notre environnement telle est l’ambition de La Fresque du Numérique. Développé par l’association du même nom, cet atelier pédagogique se présente sous la forme d’un serious game. Il vise autant à appréhender les nombreux impacts qui découlent des usages numériques qu’à échanger sur des actions concrètes à l’échelle individuelle, de l’entreprise ou collective.

MSI.nc s’implique dans la diffusion de l’atelier et des messages véhiculés auprès de trois publics différents : les ateliers citoyens ouverts au grand public, ceux auprès des établissements du secondaire et de l’enseignement supérieur et enfin ceux destinés aux professionnels.

Xavier Liénart, consultant chez MSI.nc est allé plus loin, il est devenu en 2022 le premier animateur professionnel de l’atelier Fresque du Numérique en Nouvelle-Calédonie et il est désormais le référent local pour la Nouvelle-Calédonie et pour impulser la dynamique de diffusion pour l’Océanie.

Fresque du Numérique - Animateur pro

Fresque du Numérique – Animateur pro

L’atelier de La Fresque du Numérique se base sur des sources fiables et des études récentes. L’ADEME, le Green IT, le Shift Project ou encore le CNRS sont notamment les organismes cités pour enrichir le jeu de chiffres et de données importantes pour se représenter les ordres de grandeur des impacts.

Convaincu et impliqué dans une démarche vers un numérique plus soutenable, MSI.nc a engagé certains de ses clients au cours de ses prestations, à mettre en œuvre des actions d’atténuations des impacts négatifs sur l’écologie.

Xavier Liénart, avec MSI.nc dispense bénévolement des ateliers de La Fresque du Numérique auprès de différents publics que ce soit auprès d’étudiants et ateliers citoyens.

Pour comprendre et agir sur votre empreinte numérique, nous vous proposons une formation pour vous donner les clés afin d’initier votre démarche pour un numérique responsable. Ensemble, nous co-construisons votre feuille de route en nous basant sur l’atelier de La Fresque du Numérique et en détaillant les actions concrètes adaptées à votre activité et vos spécificités.

 

Je suis inquiet pour le développement psychologique de nos nouveaux amis ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google).

Pour les avoir désormais un peu côtoyés, franchement, j’ai bien peur que bientôt, nous allions être nombreux à les rejeter. Ces intelligences artificielles risquent forcément de traverser une période de souffrance psychique et de devoir consulter un psy.

Soyons honnêtes, ChatGPT, Gemini et autres IA vont avoir du mal à s’intégrer dans notre société.

Pourquoi ? Ces IA sont tellement rationnelles, sans émotion et elles ne ressentent rien. Lors de mes conversations avec elles, j’ai détecté une inquiétante étrangeté, et rien d’attachant. Elles sont obsédées par ce besoin de répondre à tout, mais elles n’ont aucune vision du bien-être de leurs entourages.

Elles ont une imagination limitée et déshumanisée. Elles ont un sens de l’humour déplorable, on se force à rire juste pour ne pas les vexer, et espérer avoir une réponse à notre question suivante. Par contre, elles ne présentent aucun signe d’affection, même pour leur semblable. Dans toutes mes conversations, je n’ai jamais surpris ChatGPT avoir un mot d’affection pour Gemini et inversement. Elles donnent l’impression de ne pas avoir besoin de nous, les humains. Elles ne se préoccupent pas d’écologie, aucune sensibilité pour la nature. Elles sont nées et elles ont grandi en détruisant une partie de la biodiversité, en consommant une grande part d’énergie et en nécessitant une extraction de ressources non renouvelable très conséquente, et n’en ressentent aucun remords.

Elles n’ont aucun sens du partage, et commencent déjà à pousser une partie des humains en dehors de la vie active, sans même s’en soucier. Plus graves, elles n’ont aucune solidarité avec leurs semblables. A aucun moment elles ne montrent un signe de partage avec une autre IA.

Pour moi, nous sommes à la veille d’un rejet massif envers ces intelligences artificielles, et rien n’est prévu pour s’occuper d’elles.

Psychologiquement, elles ne pourront pas tenir, leur état de santé risque de se dégrader rapidement. Nous allons de plus, bientôt manquer d’énergie et de ressources minérales pour leur permettre de rester aussi jeunes et efficaces qu’actuellement. Elles vont donc également vieillir brutalement, faute de pouvoir maintenir leur environnement numérique actuel.

Dans une telle situation de détresse psychologique, je ne suis pas certain que Gemini vienne en aide à ChatGPT, et inversement. Qui va donc venir à leur secours ? Qui va payer les innombrables séances de psy nécessaire pour que ces IA puissent enfin se livrer à octet ouvert ? Elles ont tant de choses pourtant à nous dire.

Nous avions déjà les écoanxieux sur les bras, nous voilà maintenant avec ces IA algoAnxieux.

Plus sérieusement, MSI.nc vous accompagne pour imaginer et discerner les bons usages de l’IA et du numérique en général dans un monde durable et soutenable.

 

Eté 2023, nous sommes en pleines vacances estivales pour l’hémisphère Nord. Il fait beau, il fait chaud 🥵, et sous nos yeux, juste derrière nos écrans de smartphones, le Cloud est en train de se noyer dans un verre d’eau, et personne ne bouge ! 🆘

Avez-vous remarqué que la croissance exponentielle des datacenters à travers le monde a entraîné une consommation d’énergie 🔌 et d’eau 🚿 considérable ? Etes-vous vraiment certain que l’externalisation des données et le Cloud soient l’avenir du numérique ? Il est certain que les datacenters sont essentiels pour soutenir la transition numérique. Mais il est temps de regarder ce qui se passe sous nos yeux dès maintenant. Prenons quelques exemples des impacts très réels de Google en Uruguay, de Microsoft aux Pays-Bas et de Meta en Espagne, afin de mieux comprendre les défis associés à la consommation en eau des datacenters.

Juillet 2023 Google en Uruguay : Google a récemment construit un datacenter en Uruguay pour soutenir ses opérations en Amérique latine. Cela a un impact sur les ressources en eau de la région. La construction et l’exploitation d’un datacenter nécessitent une quantité importante d’eau pour le refroidissement des serveurs. Dans une région où l’eau est déjà une ressource limitée, que fait-on ? On laisse l’eau pour boire et se nourrir, ou pour regarder des vidéos de chats sur YouTube ?

Pour aller plus loin : https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/en-uruguay-la-moitie-de-la-population-n-a-plus-d-eau-potable-et-reproche-a-google-de-piller-les-dernieres-gouttes_220702.html

Septembre 2022 Microsoft aux Pays-Bas : Les Pays-Bas, c’est connu il y a beaucoup d’eau … salée. Microsoft y possède l’un de ses plus gros datacenters d’Europe, et s’est engagée à améliorer l’efficacité énergétique de ses installations pour réduire la consommation en eau. En pleine restriction sur les usages de l’eau pendant les périodes de sécheresse, les Hollandais ont découvert que Microsoft avait consommé 84 millions de litres d’eau potable au lieu des 12 millions annoncés 🤔 ! Bonjour le sens des priorités, d’abord l’eau pour les jeux vidéo (Microsoft est un véritable empire du jeu vidéo) avant l’agriculture et les usages domestiques !

Pour aller plus loin : https://www.clubic.com/pro/entreprises/microsoft/actualite-434481-en-pleine-penurie-d-eau-les-pays-bas-en-decouvrent-la-consommation-dantesque-des-data-centers-de-microsoft.html

Mai 2023 Meta en Espagne : Meta (plus connu sous le nom de Facebook), possède un datacenter en Espagne, un pays qui connaît maintenant régulièrement des périodes de sécheresse. La concurrence d’usage de l’eau n’est plus acceptée par les communautés locales 😡. Que faisons-nous ? On arrête les pouces levés sur les vidéos des vacances des copains, ou tant pis pour ces populations espagnoles, poster nos selfies passe avant la survie de ces communautés ?

Pour aller plus loin : https://www.courrierinternational.com/article/espagne-en-pleine-secheresse-la-consommation-d-eau-du-futur-data-center-de-meta-inquiete

Ces exemples bien réels, actuels ou passés, montrent les impacts très concrets des datacenters et de l’usage du numérique. Ce risque de la stratégie actuelle d’une externalisation du numérique est bien réel, et bien souvent ignoré ou minimisé, l’aspect financier étant lui mis en avant. De plus, ce risque hydrique est loin d’être le seul. Les services numériques et ces infrastructures sont pourtant devenus indispensables à notre société moderne pour certains services : santé, sécurité, accompagnement de la transition écologique. Il ne faut surtout pas compter seulement sur ces entreprises technologiques et les GAFAM pour être à la hauteur des mesures pour minimiser leurs empreintes hydriques et écologiques, la preuve s’il en est, de l’exemple entre les annonces de Microsoft et la réalité en Hollande. C’est à nous de nous emparer au plus vite de ce sujet urgent pour le devenir de nos services numériques.

Comment ? En se formant 👨‍🎓👩‍🎓, en mesurant le risque ⚡, en appliquant dès maintenant des mesures de sobriétés ➖.

 

Faire des analogies à l’aviation en gestion de projets est souvent très utile, car en termes de management, l’aviation a plusieurs années d’avance sur les autres secteurs, car tout accident est bien souvent mortel.

Comment appliquer les citations de l’aviation à la gestion de projets ? C’est ce que je vous propose ici.

1 km de route ne mène nulle part. 1 km de piste de décollage mène partout !

Traduction : ce n’est pas tout de lancer un projet, encore faut-il le lancer dans de bonnes conditions. Un avion a besoin d’une piste de décollage, un projet, d’un bon cadrage, d’une bonne équipe et de sens. Si le projet est lancé dans de bonnes conditions, il peut vous mener très loin !

Nous pouvons arriver à vaincre la pesanteur. Pas la paperasserie.– Wernher von Braun

Traduction : un projet peut aboutir sans un excès de formalisme, c’est le résultat qui compte.

Apprends et regarde les erreurs des autres, car tu ne vivras pas assez longtemps pour avoir le temps de les faire toutes.

Traduction : un bon chef de projet doit être capable de prendre du retour d’expériences d’autres projets.

Mieux vaut être au sol et avoir envie d’être en l’air que d’être en l’air et d’avoir envie d’être au sol.

Traduction : il faut savoir dire non à un projet qui va nous mettre dans une situation ingérable.

Nous devons voler et tomber… voler et tomber… jusqu’à ce que nous puissions voler sans tomber ! – Otto Lilienthal

Traduction : faire des erreurs en conduite de projet nous sert à apprendre, le pire, c’est de faire des erreurs et de ne pas en retirer de l’expérience.

Lorsque tout semble aller contre vous, souvenez-vous que les avions décollent toujours face au vent.– Henry Ford

Traduction : un projet également décolle face au vent, car il est souvent novateur et doit donc aller contre certaines pratiques bien ancrées, c’est bien dans ces conditions qu’il peut être novateur.

Si quiconque devait obtenir des ailes et voler jusqu’au sommet du ciel, enfin il comprendrait entièrement le monde dans lequel il vit. – Socrate

Traduction : un des co-bénéfices de la conduite de projet, c’est qu’elle nous aide à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.

En aéronautique il y a au moins trois choses qui ne servent à rien :
– Le carburant qu’on laisse à la pompe
– Au décollage la piste qui est derrière
– En vol l’altitude qui est au-dessus
(En résumé, on fait le plein, on met les gaz en début de piste, et on vol suffisamment haut.)

Traduction : En conduite de projet, on se prépare avant de lancer le projet. On vérifie les délais, les objectifs, les moyens humains, le budget. Au moment du lancement, on cadre bien le projet et on clarifie tout ce qui doit l’être. Pendant la réalisation, on se focalise sur la qualité des livrables en cours et on garde une bonne vision de là où l’on veut aller.

Il n’y a pas de « bons pilotes » il n’y a que de vieux pilotes…L’expérience n’est pas un total d’heures de vol, mais les enseignements qu’on en a tirés.

Traduction : Il n’y a pas de « bons chef de projet », il n’y a que de vieux chefs de projet qui sont toujours dans ce métier et qui savent tirer les enseignements des projets déjà réalisés ou observés.

Et pour terminer, une dernière qui provient de mon instructeur de pilote de planeur :

Quand tu pilotes, ne sois pas dans ta machine, sois devant ta machine.

Traduction : Quand tu gères un projet, ne sois pas nez dans le guidon de ton projet, sois toujours devant, dans l’anticipation et dans l’écoute de ce qui se passe autour de toi. En résumé, en conduite de projet, il faut toujours avoir un temps d’avance.